mardi 16 mars 2010

L'entre deux tours des élections régionales

Nous vivons dans un beau département, mais si loin de Paris, si enclavé que nous sommes devenus des  électrons libres, loin des penseurs des partis.
Martine Aubry a géré la gauche de façon si cassante que la réconciliation interne n’est pas envisageable,  Frêche se vengera contre  ces socialistes obéissants qui seront mal protégés. Dans un département où les 2 sénateurs, les 3 députés, la quasi-totalité des maires sont de gauche, Arnaud Montebourg (preuve qu’il ne sait pas plus que les autres où l’Aude se situe sur la carte) déclare que nous n’avons pour le deuxième tour des élections régionales le choix qu’entre l’extrême droite FN, la droite (Couderc) et… Frêche qui tient des propos d’extrême droite. Où sont donc passés tous ces PS ? Il ne le dit pas mais ne se remet pas en cause.
A droite Xavier Bertrand, en méconnaissance totale du terrain,  impose une liste audoise insupportable à ses électeurs après les trahisons qui ont fait perdre la mairie de Carcassonne . Mais il a certainement d’autres soucis que l’Aude quand 20 ministres sur les 20 qui se sont présentés sont en difficulté.
Moi qui est toujours prôné l’ouverture, je persiste aussi  dans la certitude qu’il faut d’urgence  se rapprocher de Paris en se battant pour avoir un TGV ou une ligne aérienne parce que nous sommes devenus les oubliés de l’histoire, le département le plus pauvre et le plus empêtré dans le chômage.
Dans cette bataille, nos élus PS  ont joué la séparation avec Martine Aubry pour des raisons politiciennes pures, ils se battent pour porter Fabius aux manettes à la place de la lilloise. C’est donc par politique qu’ils soutiennent  Frêche contre Aubry alors même que c’est ce même Frêche qui trouve que Fabius n’a pas une tête très catholique…
Si avec ça vous savez quoi voter dimanche, vous êtes formidables !