dimanche 16 février 2014

Jour de Carnaval à Carcassonne



C’est Carnaval à Carcassonne, les masques et bergamasques sont de sortie, les sosies, le docteur de la Commedia del arte et autres Janus (dieu aux deux visages) s’en donnent à cœur joie. Les mascarades, farces et pantalonnades animent cette campagne électorale de façon grotesque. Parmi les dernières forfanteries du Matamore, à la Tartarin de CARCASSON, nous avons le brave Gérard Larrat qui a mis son masque de grenouille pour se gonfler encor et encor (sans e, comme dans la fable de Lafontaine) arrivant à sortir cette énormité égocentrique « Tous les candidats ont peur de moi ! ». Le masque du grand méchant loup maintenant !
Qui a peur du grand méchant loup ? C’est pas nous, c’est pas nous ! Si, peut-être les Carcassonnais qui ont peur qu’il revienne aux manettes mais certainement pas Isabelle Chesa, je ne vous dis pas quel masque elle met, je suis certain que vous le visualisez tout seul… Isabelle n’a peur de rien… C’est même à ça qu’on la reconnait comme dirait Audiard.
Pas non plus Jean-Claude Perez, à qui il a rendu un immense service en venant jouer la division à droite dans un but que je n’ose pas imaginer.
A moi, qu’il méprise comme il méprise ceux qui n’ont pas de quartier de noblesse, lui qui ne croit pas en l’avenir, au talent, et regarde de haut ces sans culotte qui osent le tutoyer, à moi il ne me fait pas peur. Il n’aurait jamais dû se présenter. Il aurait dû être sur la liste UMP à qui il doit toute sa carrière. Il aurait dû être le 1er adjoint d’Isabelle, tout le monde le sait mais il se trouvait trop grand pour le rôle.
Au lieu de cela Isabelle a dû voler à l’UDI un professeur de cuisine électorale. Le sosie, la copie conforme du premier. Froid, à l’égo disproportionné, inconnu des Carcassonnais qui ont moins de 50 ans, un homme de l’ombre et des manigances qui a tout essayé pour m’abattre…
Non, il ne fait pas peur. Il use de subterfuges invraisemblables. Même s’il a eu beaucoup de mal à clore sa liste, quel esprit compliqué aurait pensé à trouver une Geneviève Daraud, homonyme exact de ma sœur Geneviève, pour jeter le trouble, une Sampietro pensant brouiller les cartes et faire penser que Michel Sampietro est de son côté. Puisqu’il va jusqu’à prendre, comme l’a fait Isabelle Chesa, auprès de lui un RPF d’extrême droite, pourquoi prendre aussi une UDI en numéro 2. Moi, je le sais. L’UDI est le seul, parti sympathique, humaniste, créatif, qui apporte la fierté à ceux qui en sont membres. Borloo et Bayrou sont les deux hommes politiques préférés des Français. Pas Coppé, pas Fillon, pas Hollande, pas Harlem Désir… Alors ils se cachent, ne mettent pas en avant leur parti (je rappelle que Gérard Larrat n’est investi par personne d’autre que lui-même).
Pour information, en tant que Président de l’UDI de l’Aude, j’ai demandé au siège parisien de l’UDI que soient exclus du parti et destitués de leurs postes de conseillers nationaux et départementaux Jean-Louis Bès, Monique Denux, Jacky Guillaume et Céline Zorzetto pour « sortie et ralliement, public et dans la presse, à une autre tête de liste que celle investie par l’UDI ». Cela éclaircira un peu le jeu que d’autres cherchent à piper. J’aime les jeux clairs et nets. Je n’aime pas les masques en dehors des carnavals.
Bas les masques, battons-nous avec nos budgets, nos idées, nos méthodes. Revenons à une campagne propre. Demain il n’y aura plus de carnaval, alors oubliez les doubles jeux et pensez à Ruy Blaz « Bon appétit, messieurs ! Ô ministres intègres ! »




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