C’est Carnaval à Carcassonne, les
masques et bergamasques sont de sortie, les sosies, le docteur de la Commedia
del arte et autres Janus (dieu aux deux visages) s’en donnent à cœur joie. Les
mascarades, farces et pantalonnades animent cette campagne électorale de façon
grotesque. Parmi les dernières forfanteries du Matamore, à la Tartarin de
CARCASSON, nous avons le brave Gérard Larrat qui a mis son masque de grenouille
pour se gonfler encor et encor (sans e, comme dans la fable de Lafontaine)
arrivant à sortir cette énormité égocentrique « Tous les candidats ont
peur de moi ! ». Le masque du grand méchant loup maintenant !
Qui a peur du grand méchant
loup ? C’est pas nous, c’est pas nous ! Si, peut-être les
Carcassonnais qui ont peur qu’il revienne aux manettes mais certainement pas
Isabelle Chesa, je ne vous dis pas quel masque elle met, je suis certain que
vous le visualisez tout seul… Isabelle n’a peur de rien… C’est même à ça qu’on
la reconnait comme dirait Audiard.
Pas non plus Jean-Claude Perez, à
qui il a rendu un immense service en venant jouer la division à droite dans un
but que je n’ose pas imaginer.
A moi, qu’il méprise comme il
méprise ceux qui n’ont pas de quartier de noblesse, lui qui ne croit pas en
l’avenir, au talent, et regarde de haut ces sans culotte qui osent le tutoyer,
à moi il ne me fait pas peur. Il n’aurait jamais dû se présenter. Il aurait dû
être sur la liste UMP à qui il doit toute sa carrière. Il aurait dû être le 1er
adjoint d’Isabelle, tout le monde le sait mais il se trouvait trop grand pour
le rôle.
Au lieu de cela Isabelle a dû
voler à l’UDI un professeur de cuisine électorale. Le sosie, la copie conforme
du premier. Froid, à l’égo disproportionné, inconnu des Carcassonnais qui ont
moins de 50 ans, un homme de l’ombre et des manigances qui a tout essayé pour
m’abattre…
Non, il ne fait pas peur. Il use
de subterfuges invraisemblables. Même s’il a eu beaucoup de mal à clore sa
liste, quel esprit compliqué aurait pensé à trouver une Geneviève Daraud,
homonyme exact de ma sœur Geneviève, pour jeter le trouble, une Sampietro
pensant brouiller les cartes et faire penser que Michel Sampietro est de son
côté. Puisqu’il va jusqu’à prendre, comme l’a fait Isabelle Chesa, auprès de
lui un RPF d’extrême droite, pourquoi prendre aussi une UDI en numéro 2. Moi,
je le sais. L’UDI est le seul, parti sympathique, humaniste, créatif, qui
apporte la fierté à ceux qui en sont membres. Borloo et Bayrou sont les deux
hommes politiques préférés des Français. Pas Coppé, pas Fillon, pas Hollande,
pas Harlem Désir… Alors ils se cachent, ne mettent pas en avant leur parti (je
rappelle que Gérard Larrat n’est investi par personne d’autre que lui-même).
Pour information, en tant que
Président de l’UDI de l’Aude, j’ai demandé au siège parisien de l’UDI que
soient exclus du parti et destitués de leurs postes de conseillers nationaux et
départementaux Jean-Louis Bès, Monique Denux, Jacky Guillaume et Céline
Zorzetto pour « sortie et ralliement, public et dans la presse, à une
autre tête de liste que celle investie par l’UDI ». Cela éclaircira un peu
le jeu que d’autres cherchent à piper. J’aime les jeux clairs et nets. Je
n’aime pas les masques en dehors des carnavals.
Bas les
masques, battons-nous avec nos budgets, nos idées, nos méthodes. Revenons à une
campagne propre. Demain il n’y aura plus de carnaval, alors oubliez les doubles
jeux et pensez à Ruy Blaz « Bon appétit, messieurs ! Ô ministres
intègres ! »
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