dimanche 9 février 2014

Mon discours de présentation de ma liste et aperçu de notre programme



Je suis très fier et heureux de voir ces 43 Carcassonnaises et Carcassonnais réunis, prêts à agir avec moi pour cette campagne municipale si importante pour l’avenir de cette ville.  Ensemble nous pouvons, nous devons gagner. Pour nous et pour nos concitoyens.
Pour nos concitoyens parce qu’ils n’ont pas été gâtés par la vie. Notre ville est sale, des quartiers entiers sont oubliés, les commerces ont du mal à survivre en centre-ville et les zones sont complètement désorganisées, laides, sans aucune réflexion globale, sans que personne ne puisse comprendre la logique de ces installations  sans verdure, sans aucun sens esthétique, sans direction. Le planning des transports est idiot, des cars vides et des cars bourrés, de nombreux hameaux sans liaison, des parkings hors de prix, que l’on se gare pour travailler ou en touriste. Pas de travail, pas de projet de ville, aucune mutualisation avec l’Agglo, aucune construction en vue, aucun avenir en rose chez nos élus roses.
Il faut que vous sachiez tous que chaque erreur, et dieu sait si de la dette Orta au square Gambetta nous en avons subi, nous coûte plus cher que la moindre piscine. La dernière fois qu’un maire a agi avec une idée, et l’a fait, c’était en 1985 pour le lac de la Cavayere de Raymond Chesa. Depuis 20 ans RIEN. 20 ans au XXIe siècle, c’est énorme. Pendant ce temps Narbonne a créé un festival de la chanson française, un festival de l’art des rues, une médiathèque, un palais des expositions, un stade qui puisse recevoir des matchs internationaux, un port de plaisance, L'Espace de Liberté qui est un des principaux équipements sportifs de la Région avec un bassin olympique, une patinoire et un bowling. Il accueille près de 600 000 visiteurs par an. Et j’en passe, il y a tout à Narbonne, tout ce que nous n’avons pas. La faute à qui à votre avis ? à pas d’chance ou à pas de compétence ?
Je le dis comme je le pense Raymond Chesa est resté trop longtemps, il a été gagné assez vite par l’inertie, Gérard Larrat n’a rien fait sinon ce que n’importe quel successeur de Raymond aurait fait : des éclairages et une fête à Noël comme il y a en a dans les 56.000 communes de France et ce qu’on appelle ici un Festival, c’est-à-dire que l’on utilise notre merveilleux théâtre de plein air au mois de juillet pour des spectacles. C’est bien le minimum que l’on puisse faire, non ?
Jean-Claude Perez, notre député maire, s’est laissé couler durant ses 5 ans de mandat en figeant encore plus ce qui l’était déjà. Sa seule explication est la mauvaise gestion des autres et les caisses vides. Il pourrait être président de la république, il a la même réactivité. Il n’a pas d’équipe, il déteste son adjoint à la culture mais il se représente avec les mêmes. On ne change pas une équipe qui gagne ! Qu’est-ce qu’ils ont gagné, je ne sais pas. Les Carcassonnais voient sans arrêt du pire mais jamais de meilleur.
Vous savez, de chez moi, je vois l’ancienne mairie, et le mur du théâtre. Je vous invite à venir voir ce panorama de fissures, de crasse, de murs lépreux, de place perdue. Vous trouvez joli vous ces grilles fermées 365 jours sur 365, rue piétonne, le long de la salle Joë Bousquet ? Croyez-vous qu’un seul de nos maires, de leurs adjoints, de leur entourage, ait jamais essayé d’y mettre des vitrines, de les arranger ?
Moi je dis qu’il faut repartir à zéro, tout re-penser, tout réorganiser. Je ne commencerai pas par vous dire combien de caméras de surveillance je vais ajouter dans les rues mais ce que je vais faire :
Nous manquons d’argent, je vais vous en trouver, moi. Bien sûr immédiatement et dès mon élection, gestion drastique des frais de fonctionnement. Mais aussi, recherche d’argent privé en lançant de grands projets qui attirent les investisseurs, comme des participations de l’état, de la région, du département. Trèbes, Castelnaudary, se modernisent, progressent et reçoivent des aides parce qu’ils proposent des projets. Je ne suis pas plus bête que Maugard ou Banis, moi contrairement à nos bras cassés.
Je me dois de parler aussi d’Isabelle Chesa, puisqu’elle se présente. Elle nous rappelle dans la présentation de sa liste qu’elle a été, je résume parce qu’elle en a mis 20 lignes qui tentent de cacher son inanité, de 1995 à 2004, conseillère municipale déléguée en charge de la politique de la ville, adjointe au maire de 2004 à 2009 en charge de l'urbanisme, vice-présidente du Conseil Régional de 1998 à 2004, Conseillère Régionale d'opposition de 2004 à 2010, ça ne sert à rien mais c’est bien payé, et qu’avec tout ça il n’y a jamais eu de politique de la ville ni aucun plan d’urbanisme cohérent, je crains le pire pour la ville si des pauvres UMP qui débarqueraient à Carcassonne sans la connaître se mettaient à voter pour elle. Cela dit je me fais peur tout seul parce qu’elle ne met pas le logo UMP sur ses affiches, comme si c’était une honte. Par contre elle s’affiche avec le RPF, toujours prêt à s’allier au Front National. Ma ville ne mérite pas ça, et elle ne mérite pas cette ville, même si elle y est née, fille d’un Raymond qui lui, j’en suis certain, l’aimait vraiment.
Mon programme : tout reprendre à la base. Je commence par déplacer le camp des gens du voyage inondable, où ils ont malheureux et se sentent comme au zoo où tout le monde les voit, en leur installant un camp au sec, équipé selon leur demande, à l’abri. Je fais construire ce port de plaisance qui est dans les tuyaux depuis 30 ans et qui ne coûtera que la viabilisation, avec une marina à prix raisonnable dont les carcassonnais pourront profiter, et un immense parking. De ce parking gratuit, les travailleurs comme les touristes accéderont en centre-ville par des navettes fluviales électriques. De la Bastide à la Cité des navettes électriques permanentes iront à la Cité. J’ai dit des Touc, pas des téléphériques comme je l’ai entendu dire par quelqu’un qui n’arrivera jamais à monter une liste, alors je l’oublie.
Je continue. Notre richesse, on est bien d’accord, c’est le tourisme. Il n’est pas géré. Aucun traitement de faveur pour cette manne, on parque, on fait acheter des épées en plastique, et on augmente les prix. Les touristes viennent parce que Carcassonne est connue dans le monde entier, mais ils ne reviennent pas. Deux heures, quatre s’ils déjeunent, et au revoir.
Moi, je les fais venir du monde entier, et pas par hasard au cours de leur voyage. Partout dans les agences du monde nous proposerons des séjours tout compris à thème : le canal du midi, la route des vins et bulles, la route du cassoulet, la route de la musique des grandes orgues de la basilique St Nazaire au musée du piano de Limoux, créé je vous le rappelle par votre serviteur. Si ce Musée n’est pas à Carcassonne c’est que MM Chesa et Larrat ont dit non, demandez donc à Jean-Paul Dupré s’il est rentable mon musée…
Et avec ces parcours dans l’Aude, ils dorment ici nos touristes, à Carcassonne, trois, quatre, cinq nuits. Et ils se promènent devant nos magasins, et ils redonnent le sourire à nos commerçants dans la détresse actuellement.
Et puis, s’ils viennent à Carcassonne, il faut les plonger dans l’ambiance. Il leur faut des chevaliers, des artisans en costume, du costume médiéval, des spectacles, des joutes. Pas pendant 15 jours d’été, 365 jours par an. Un petit début avant le futur Puy du Fou que je veux créer.
Déjà ça a plus de gueule, non ? Et vous calculez le nombre d’emplois que je crée, rien qu’en organisant ça ?
Mais c’est pas tout.
Je fais bien sûr venir des entreprises, des filiales, à commencer par EADS. Cela fait 8 ans que je vends du Carcassonne à tous les sponsors des grandes manifestations sportives à travers le monde. Et ça marche ! Ils sont appâtés, ils ont bien compris que le logo, l’image de Carcassonne était bonne pour eux. Seulement il va falloir se désenclaver. Pas de TGV, pas d’aéroport vers Paris, il faut de l’imagination. J’en ai. Mais je vous le raconterai plus tard. Il va falloir des infrastructures, salle de congrès, hôtels, organisation d’accueil professionnel. On a ça. On rénove, on fait du beau neuf avec du vieux pas beau, on intéresse les particuliers qui gagneront plus à mettre leur argent là plutôt que sur le livret A, on se l’offre, cette infrastructure indispensable pour les sociétés. Et puis on aide les projets, ceux qui veulent créer leur société, on a un bureau d’études pour eux, normal, on est moderne à Carcassonne. Vous ne l’aviez jamais entendu celle-là, hein ? Et bien si on ne l’est pas encore, on le sera.
Quoi encore, vous en voulez encore des projets faisables ? Alors allons-y : pour 3 francs 6 sous, les voitures peuvent à nouveau tourner autour du square Gambetta et le centre-ville est immédiatement désengorgé, une cité des artistes autogérée sur le modèle de la Friche de la Belle de Mai de Marseille, un complexe sportif, un complexe aquatique, une université. C’est trop ? mais vous rigolez, il y en a partout, même dans des villages. Vous savez ce que cela veut dire GERER ? et bien c’est ça.
Je ne suis pas un bonimenteur, je ne suis pas un rêveur, je suis un pragmatique, mon équipe est gonflée à bloc. Je vais vous la présenter.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire