vendredi 31 janvier 2014

Carcassonne. Nicole Bertrou rejoint Daraud



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municipales


Jean-François Daraud avec à sa droite Brigitte Schneider et à sa gauche Nicole Bertrou. / Photo DDM, Roger Garcia
Jean-François Daraud avec à sa droite Brigitte Schneider et à sa gauche Nicole Bertrou. / Photo DDM, Roger Garcia

Après Paul Boyer, un ex du PS qui serait, en cas de victoire de la liste UDI, le premier adjoint de Jean-François Daraud, c’est le numéro deux de sa liste que le président des centristes a présenté hier. Il s’agit de Nicole Bertrou, qui fut adjointe de Raymond Chesa dans les années quatre-vingt-dix. Jean-François Daraud justifie ce choix en expliquant qu’il s’agit d’instiller de l’expérience dans son équipe. Expérience dont Nicole Bertrou, qui avoue «80 ans passés», assure ne pas manquer, comme elle rappelle son attachement au parti centriste. Autre recrue de JFD, Brigitte Schneider, une avocate (qui n’exerce plus) de nationalité allemande, résidant à Carcassonne depuis 2007. «Les étoiles qui scintillent sur le drapeau de l’Europe s’allumeront dans les yeux de nos électeurs» prophétise JFD qui en profite pour vanter le modèle économique et politique allemand. La loi permet à un ressortissant européen de se présenter à des élections locales, mais il ne peut être maire ni être choisi comme grand électeur.

mardi 28 janvier 2014

La honte est sur Carcassonne !

Déjà, nous étions la risée de la Chambre des Députés avec les mauvaises notes et l'absentéisme permanent de Jean-Claude Perez. Maintenant, c'est Carcassonne et sa communauté de communes qui sont les exemples jetés en pâture à la France entière dans le magazine LE POINT (édition nationale). De plus, la haine qui lie Jean-Claude Perez à Alain Tarlier empêche toute coordination, au même titre que la haine personnelle entre Isabelle Chésa et Gérard Larrat empêche toute union des listes de droite et du centre.
Aurons-nous bientôt fini ?
Je suis fier d'être Carcassonnais, mais pas de ces dirigeants.
Le PS n'est pas glorieux à la tête de l'état mais il atteint des summums dans l'Aude.
Je voudrais tellement nous rendre notre fierté. j'en suis malade.
Aucun projet n'est mis en oeuvre parce que nous manquons d'argent : lisez dans LE POINT où va votre argent. Si ce n'était pas ma ville, je trouverais ça drôle...





A Carcassonne, il faut un électrochoc

La vie est si douce dans notre ville et les Carcassonnais sont tellement habitués à une mauvaise gestion, qu'ils ne se rendent même plus compte des carences hallucinantes dont souffre notre ville, y compris en tant que  Préfecture. Sans imagination, expédiant plus ou moins bien les affaires courantes  depuis plusieurs mandats ,  nos élus  se sont résignés à considérer comme irrémédiable notre déchéance et ne voient pas Narbonne nous dépasser en tous points.
Si nous ne nous réveillons pas, nous perdrons la Préfecture, le 3e RPIMa, les jeunes, les magasins du centre-ville, les sportifs et notre Cité restera ce magnifique monument où les touristes restent 2h et achètent des épées en plastique pour leurs enfants sans rien insuffler dans le commerce et l'hôtellerie locale.
Déjà, il faut rendre notre ville propre, sure, fleurie, et ce n'est pas très compliqué à réaliser si on s'entoure d'une équipe de professionnels actifs. Ce que vous trouverez quand je présenterai ma liste. Citez-moi un seul adjoint qui soit actuellement à sa place en raison de son cursus professionnel, ce qui ne remet pas en cause leur bonne volonté. La sécurité, la propreté, c'est la base, l'incontournable. Je les promets, sans coût excessif et surtout SANS ENGAGER encore plus de personnel municipal (je vous joints l'article du POINT) comme l'ont fait au fil des ans, par couches successives Gérard Larrat et Jean-Claude Perez.
Ensuite il faut faire venir des employeurs, des start-up (jeunes pousses), des entreprises petites comme grands groupes. Et miser sur notre atout incontournable, le Tourisme. Tout est possible si on prépare l'infrastructure minimum et obligatoire qui vont rendre possible cet élan d’ouverture et de réussite que nous méritons. Ce que je ferai. C'est là qu'il faut, avec la Communauté de Communes, le Département, la Région, l'Etat, investir. Nulle part ailleurs ! Et surtout pas dans du personnel que l'on ne fait pas travailler et à qui on ne confie aucune responsabilité, qui n'en est pas heureux. La plupart n'est là que pour se mettre à l'abri parce qu'il n'y a pas de travail ailleurs. Pour le plus grand nombre, c'est tout sauf une vocation.
Pour le reste, les infrastructures sportives, festives, j'attirerai des investisseurs privés. Je me moque d'avoir un stade Nike, un complexe aquatique Dive Inn ou un complexe sportif Décathlon. Du moment que ces structures se mettent en place, notre investissement se limitant à la viabilisation.
Pourquoi et comment en Vendée, au milieu de nulle part, Philippe de Villiers (personnage que je ne cautionne pas par ailleurs) a réussi à créer cette merveille, le PUY DU FOU. Il n'y a là-bas aucune légitimité, aucune histoire, qui rattachent ce canton à l'époque médiévale, c'est au départ un territoire essentiellement  agricole. Nous avons notre Cité et sommes connus dans le monde entier. Dans un emplacement  en vue de la Cité, nous pourrons initier un parc sur ce thème en créant une association loi 1901, actionnaire à 99% d'une société par actions simplifiée (SAS)  qui  s'autofinance à 100 %.
Comme par ailleurs, nous irons chercher les touristes chez eux (Japon, USA, Europe...) en proposant des cartes-séjour à thème, low cost, de plusieurs jours, les gens ne viendront plus chez nous par hasard comme dit une enseigne connue. 
Ces axes de développement et de relance formeront un tout cohérent, l’un épaulant l’autre pour donner à notre cité l’attractivité et le renom tels qu’elle l’a connu il n’y a pas si longtemps…
Voilà ce que je veux faire, ce que je peux faire (cela fait des années que j’y pense et que je prends des contacts) et que je vous propose de faire ensemble.


lundi 27 janvier 2014

J'adhère aux décisions de l'UDI pour baisser la courbe du chômage

Avec une hausse de 5.7 % par rapport à 2012, le pari personnel de François Hollande d’inverser la courbe du chômage en une année vient de se solder par un échec.

Cet échec est la conséquence de l’augmentation démesurée de la fiscalité qui a mis à l’arrêt les moteurs de l’économie et de l’absence de cap du Président de la République qui a fragilisé la confiance des entreprises et des ménages.

François Hollande a lui-même rendu l’objectif qu’il s’est fixé impossible en s’accrochant à sa boîte à outils et en refusant de mettre en place le vrai plan massif et volontaire de retour à l'emploi que nous n’avons cessé d'appeler de nos vœux.

Le Gouvernement a confondu la mise en place des emplois aidés qui ne sont que des mesures de cohésion sociale avec la création d’emplois que seules les entreprises peuvent permettre.

Aussi, comme n’a cessé de le demander depuis maintenant plus d'un an l’UDI, pour renouer avec la croissance et l’emploi, il est absolument vital que le gouvernement :
  • décide d’une baisse massive et immédiate des charges des entreprises;
  • s’engage solennellement sur la stabilité des prélèvements obligatoires d’ici à 2017 afin de renouer avec la confiance et inciter les ménages à consommer ;
  • mette en œuvre un grand plan d’apprentissage qui mobilise à la fois les entreprises et les trois fonctions publiques et permette de doubler le nombre d’apprentis ;
  • baisse immédiatement la TVA dans le secteur du bâtiment
  • rétablisse le forfait pour le paiement des cotisations dans le secteur des services à la personne.

Dans le cadre du pacte de responsabilité annoncé il y a maintenant 15 jours, le gouvernement doit maintenant accélérer et présenter les mesures concrètes. Il faut désormais agir vite.

Une colistière formidable, amoureuse de notre ville


Municipales à Carcassonne : Daraud recrute "une personnalité au nom qui sent le soufre"

Le 27 janvier, article de L'Indépendant.fr
Margareth Escortell aux côtés de Jean-François Daraud
Margareth Escortell aux côtés de Jean-François Daraud PHOTO/CARCASSONNE CLAUDE BOYER
Margareth Escortell, l'ex-belle fille de l'ancien élu Front National de Carcassonne, Henri Escortell, figurera sur la liste UDI de Jean-François Daraud aux prochaines élections municipales. L'ex "Monsieur Scoumoune" - décidément, tout cela est très "ex" - vient de l'annoncer ce lundi 27 janvier lors d'un point presse.
"Je devance les commentaires pervers qui pourraient naître ici ou là", a souligné le leader de la liste "Fiers d'être Carcassonnais", ajoutant "Le Front National ne pollue pas obligatoirement les familles de ceux qui en font partie" (sic).
Margareth Escortell, née en Belgique, d'origine russe et polonaise, mère de deux filles et assistante maternelle de profession, a assuré qu'elle ne partageait pas les idées du père de son ex-mari, dont elle est aujourd'hui divorcée mais dont elle a gardé le nom "pour les enfants".
Mme Escortell, peintre amateur,  assure avoir souffert de porter le nom de l'ancien conseiller régional FN et ancien candidat lepéniste à la mairie de Carcassonne, qui lui aurait notamment barré la route de certaines expositions
Elle n'a jamais été encartée "à aucun parti", et définit son engagement d'une phrase "j'aime Carcassonne".

dimanche 26 janvier 2014

Mon premier adjoint

La campagne va commencer !
L'équipe au grand complet est remontée comme une pendule et je vous promets de jolis moments à venir sous la houlette d'un premier adjoint intelligent, Paul Boyer, cultivé, rompu à la politique, militant anti corruption, connaissant les dossiers qui font mal, généreux, bourré d'idées et aimant mes ambitions pour Carcassonne.






samedi 25 janvier 2014

jeudi 23 janvier 2014

Le FN pollue tout ce qu'il touche.

J'ai rencontré des Carcassonnais affolés qui me parlaient d'un sondage. Comment peut-on être si naïf pour croire ce torchon FN qui fait passer d'un coup Robert Morio de 4%, son score habituel aux municipales, à 27% ?



Que dire alors d’un sondage « non officiel » dont on ne connait ni la composition du panel, ni le volume des interrogés ? Cela pourrait être aussi bien une discussion au café du commerce…
Et je ne réagis pas au fait que le parti que je représente (l’UDI), qui devient une force de proposition et de progrès au plan national, ne soit même pas cité… Peut être car trop dangereux pour l’establishment de tout bord qui nous a entrainé dans le marasme que subit notre ville depuis des décennies.
Le côté amateur – ou inconséquent – de ce candidat est affligeant, prôner quelque chose sans preuve, il en restera toujours une trace.
Est-ce cela la démocratie, est ce cela un candidat responsable susceptible de sauver notre ville ? Politique politicienne, nous voilà ! Carcassonne mérite mieux pour son avenir qu’un choix de parti basé sur la contestation, il nous faut des projets, un plan, un espoir, pas des vilenies protestataires et revanchardes.
Robert Morio est, et restera, un simple gardien de prison qui ne connait pas Carcassonne où il ,'apparait qu'au moment des élections. Le FN n'a pratiquement jamais gagné de ville, ou les a perdues très vite, les laissant exsangues :

Dreux (Eure-et Loire), 32 000 habitants, gagnée par  Jean-Pierre Stirbois en 1983, a été perdue définitivement en 1988 

Orange (Vaucluse), 30 000 habitants. En 1995, Jacques Bompart, est élu grâce au FN. En 2008, alors qu'il a délaissé le FN pour le MPF de Philippe de Villiers, il est réélu pour la troisième fois.

Marignane (Bouches-du-Rhône), 33 000 habitants. Daniel Simonpieri est élu en 1995. Il perd son mandat en 2008. Son bilan est sans appel: promesses non tenues (hausse des impôts, projet d'un complexe de loisirs remplacé par l'installation d'un supermarché, travaux de réhabilitation du centre ancien reportés), divorce avec la communauté des pieds noirs, endettement important.   

Marignane (Bouches-du-Rhône), 33 000 habitants.
Daniel Simonpieri est élu en 1995 à la mairie de Marignane sous l'étiquette FN. Il est réélu en 2001, avec le soutien du MNR de Bruno Mégret. En 2002, il appelle à voter Le Pen. Pour les municipales de 2008, Simonpieri est soutenu par l'UMP, qui le préfère au divers droite Eric Le Dissès. C'est Le Dissès qui remporte la mairie et met fin aux deux mandats successifs de l'extrême-droite.
Le bilan de 13 ans de municipalité de Daniel Simonpieri est sans appel: promesses non tenues (hausse des impôts, projet d'un complexe de loisirs remplacé par l'installation d'un supermarché, travaux de réhabilitation du centre ancien reportés), divorce avec la communauté des pieds noirs, endettement important.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/politique/ces-villes-que-le-front-national-a-deja-gerees_767233.html#QumAoqOVhdfxpsEG.99
Marignane (Bouches-du-Rhône), 33 000 habitants.
Daniel Simonpieri est élu en 1995 à la mairie de Marignane sous l'étiquette FN. Il est réélu en 2001, avec le soutien du MNR de Bruno Mégret. En 2002, il appelle à voter Le Pen. Pour les municipales de 2008, Simonpieri est soutenu par l'UMP, qui le préfère au divers droite Eric Le Dissès. C'est Le Dissès qui remporte la mairie et met fin aux deux mandats successifs de l'extrême-droite.
Le bilan de 13 ans de municipalité de Daniel Simonpieri est sans appel: promesses non tenues (hausse des impôts, projet d'un complexe de loisirs remplacé par l'installation d'un supermarché, travaux de réhabilitation du centre ancien reportés), divorce avec la communauté des pieds noirs, endettement important.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/politique/ces-villes-que-le-front-national-a-deja-gerees_767233.html#QumAoqOVhdfxpsEG.99
Toulon (Var), 168 000 habitants. Le FN Jean-Marie Le Chevalier a été élu maire de 1995 à 2001. Le bilan de ces 6 ans est très lourd : croisade contre la culture élitiste, détournements des fonds du service jeunesse, discrimination à l'embauche, propos diffamatoires, affaires judiciaires nombreuses et surtout endettement très important de la ville de Toulon.  

Vitrolles (Bouches-du-Rhônes), 37 000 habitants, Bruno Mégret  échoue aux municipales de 1995 mais l'élection est invalidée et c'est sa femme, Catherine Mégret qui est élue de 1997 à 2001.  Son bilan est très maigre: lutte contre "l'insécurité", et mise au pas des associations.


Dreux (Eure-et Loire), 32 000 habitants
En septembre 1983, le Front National remporte sa première victoire électoral à Dreux dans une élection municipale partielle. La liste FN menée par Jean-Pierre Stirbois dépasse 16% des suffrages au 1er tour du scrutin. Entre les deux tours, la liste FN fusionne avec la liste RPR, menée par Jean Hieaux, qui deviendra maire. La droite locale voit le FN comme une force d'appoint permettant à la droite de l'emporter sur la gauche, à la mairie depuis 1977.
En 1988, Jean-Pierre Stirbois décède accidentellement. Le Front national refait liste à part dès 1989 mais n'obtiendra jamais plus le même score qu'en 1983. L'histoire du FN à Dreux se poursuit avec Marie-France Stirbois, élue députée en 1989 lors d'une partielle, puis conseiller général en 1992, puis député européen et conseiller régional avant de quitter définitivement la ville après les régionales de 1998.
Orange (Vaucluse), 30 000 habitants
En 1995, Jacques Bompard, Front National, ravit la mairie au PS à la faveur d'une triangulaire. Il est réélu au premier tour, en 2001, face à une gauche divisée. En juillet 2002, premier bilan dans L'EXPRESS: Romain Rosso décrit "le sytème de Jacques Bompard". En février 2008, la pression s'accentue sur Jacques Bompard: l'UMP et le PS envisagent de s'allier pour lui faire barrage. Mais en mars 2008, Jacques Bompard, désormais affilié au MPF de Philippe de Villiers, est réélu, pour la troisième fois sans que ses adversaires aient même entamé des négociations pour contrer cette réélection.
Marignane (Bouches-du-Rhône), 33 000 habitants.
Daniel Simonpieri est élu en 1995 à la mairie de Marignane sous l'étiquette FN. Il est réélu en 2001, avec le soutien du MNR de Bruno Mégret. En 2002, il appelle à voter Le Pen. Pour les municipales de 2008, Simonpieri est soutenu par l'UMP, qui le préfère au divers droite Eric Le Dissès. C'est Le Dissès qui remporte la mairie et met fin aux deux mandats successifs de l'extrême-droite.
Le bilan de 13 ans de municipalité de Daniel Simonpieri est sans appel: promesses non tenues (hausse des impôts, projet d'un complexe de loisirs remplacé par l'installation d'un supermarché, travaux de réhabilitation du centre ancien reportés), divorce avec la communauté des pieds noirs, endettement important.
Toulon (Var), 168 000 habitants.
Jean-Marie Le Chevallier est élu maire de Toulon de 1995 à 2001. Élu sous l'étiquette Front national, son mandat est caractérisé par plusieurs scissions au sein de sa propre majorité. Le bilan des 6 années de municipalité d'extrême-droite est lourd: croisade "contre une culture élitiste" et pour une culture provençale (l'affaire Chateauvallon et celle de la Fête du Livre), détournements des fonds du service jeunesse, discrimination à l'embauche, propos diffamatoires, affaires politico-judiciaires et surtout endettement très important de la ville de Toulon.
Hubert Falco, alors Démocratie Libérale et désormais UMP, succède à Jean-Marie Le Chevallier à partir de 2001.
Vitrolles (Bouches-du-Rhônes), 37 000 habitants
Vitrolles est la ville emblème du Front National puis du MNR de Bruno Mégret. Ce dernier échoue aux municipales de 1995 mais l'élection est invalidée et c'est sa femme, Catherine Mégret qui est élue maire de Vitrolles en 1997.
L'équipe municipale de Catherine Mégret a laissé un bilan bien maigre: lutte contre "l'insécurité", et mise au pas des associations locales (affaire du Sous-marin, Les incompris de Vitrolles).
C'est l'absence d'alternative à gauche ou à droite qui laisse la place à la réélection de Catherine Mégret en 2001. L'élection est annulée par le Conseil d'Etat et le candidat divers gauche Guy Obino est élu en 2002. Il a été réélu en 2008.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/politique/ces-villes-que-le-front-national-a-deja-gerees_767233.html#QumAoqOVhdfxpsEG.99
Dreux (Eure-et Loire), 32 000 habitants
En septembre 1983, le Front National remporte sa première victoire électoral à Dreux dans une élection municipale partielle. La liste FN menée par Jean-Pierre Stirbois dépasse 16% des suffrages au 1er tour du scrutin. Entre les deux tours, la liste FN fusionne avec la liste RPR, menée par Jean Hieaux, qui deviendra maire. La droite locale voit le FN comme une force d'appoint permettant à la droite de l'emporter sur la gauche, à la mairie depuis 1977.
En 1988, Jean-Pierre Stirbois décède accidentellement. Le Front national refait liste à part dès 1989 mais n'obtiendra jamais plus le même score qu'en 1983. L'histoire du FN à Dreux se poursuit avec Marie-France Stirbois, élue députée en 1989 lors d'une partielle, puis conseiller général en 1992, puis député européen et conseiller régional avant de quitter définitivement la ville après les régionales de 1998.
Orange (Vaucluse), 30 000 habitants
En 1995, Jacques Bompard, Front National, ravit la mairie au PS à la faveur d'une triangulaire. Il est réélu au premier tour, en 2001, face à une gauche divisée. En juillet 2002, premier bilan dans L'EXPRESS: Romain Rosso décrit "le sytème de Jacques Bompard". En février 2008, la pression s'accentue sur Jacques Bompard: l'UMP et le PS envisagent de s'allier pour lui faire barrage. Mais en mars 2008, Jacques Bompard, désormais affilié au MPF de Philippe de Villiers, est réélu, pour la troisième fois sans que ses adversaires aient même entamé des négociations pour contrer cette réélection.
Marignane (Bouches-du-Rhône), 33 000 habitants.
Daniel Simonpieri est élu en 1995 à la mairie de Marignane sous l'étiquette FN. Il est réélu en 2001, avec le soutien du MNR de Bruno Mégret. En 2002, il appelle à voter Le Pen. Pour les municipales de 2008, Simonpieri est soutenu par l'UMP, qui le préfère au divers droite Eric Le Dissès. C'est Le Dissès qui remporte la mairie et met fin aux deux mandats successifs de l'extrême-droite.
Le bilan de 13 ans de municipalité de Daniel Simonpieri est sans appel: promesses non tenues (hausse des impôts, projet d'un complexe de loisirs remplacé par l'installation d'un supermarché, travaux de réhabilitation du centre ancien reportés), divorce avec la communauté des pieds noirs, endettement important.
Toulon (Var), 168 000 habitants.
Jean-Marie Le Chevallier est élu maire de Toulon de 1995 à 2001. Élu sous l'étiquette Front national, son mandat est caractérisé par plusieurs scissions au sein de sa propre majorité. Le bilan des 6 années de municipalité d'extrême-droite est lourd: croisade "contre une culture élitiste" et pour une culture provençale (l'affaire Chateauvallon et celle de la Fête du Livre), détournements des fonds du service jeunesse, discrimination à l'embauche, propos diffamatoires, affaires politico-judiciaires et surtout endettement très important de la ville de Toulon.
Hubert Falco, alors Démocratie Libérale et désormais UMP, succède à Jean-Marie Le Chevallier à partir de 2001.
Vitrolles (Bouches-du-Rhônes), 37 000 habitants
Vitrolles est la ville emblème du Front National puis du MNR de Bruno Mégret. Ce dernier échoue aux municipales de 1995 mais l'élection est invalidée et c'est sa femme, Catherine Mégret qui est élue maire de Vitrolles en 1997.
L'équipe municipale de Catherine Mégret a laissé un bilan bien maigre: lutte contre "l'insécurité", et mise au pas des associations locales (affaire du Sous-marin, Les incompris de Vitrolles).
C'est l'absence d'alternative à gauche ou à droite qui laisse la place à la réélection de Catherine Mégret en 2001. L'élection est annulée par le Conseil d'Etat et le candidat divers gauche Guy Obino est élu en 2002. Il a été réélu en 2008.

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Dreux (Eure-et Loire), 32 000 habitants
En septembre 1983, le Front National remporte sa première victoire électoral à Dreux dans une élection municipale partielle. La liste FN menée par Jean-Pierre Stirbois dépasse 16% des suffrages au 1er tour du scrutin. Entre les deux tours, la liste FN fusionne avec la liste RPR, menée par Jean Hieaux, qui deviendra maire. La droite locale voit le FN comme une force d'appoint permettant à la droite de l'emporter sur la gauche, à la mairie depuis 1977.
En 1988, Jean-Pierre Stirbois décède accidentellement. Le Front national refait liste à part dès 1989 mais n'obtiendra jamais plus le même score qu'en 1983. L'histoire du FN à Dreux se poursuit avec Marie-France Stirbois, élue députée en 1989 lors d'une partielle, puis conseiller général en 1992, puis député européen et conseiller régional avant de quitter définitivement la ville après les régionales de 1998.
Orange (Vaucluse), 30 000 habitants
En 1995, Jacques Bompard, Front National, ravit la mairie au PS à la faveur d'une triangulaire. Il est réélu au premier tour, en 2001, face à une gauche divisée. En juillet 2002, premier bilan dans L'EXPRESS: Romain Rosso décrit "le sytème de Jacques Bompard". En février 2008, la pression s'accentue sur Jacques Bompard: l'UMP et le PS envisagent de s'allier pour lui faire barrage. Mais en mars 2008, Jacques Bompard, désormais affilié au MPF de Philippe de Villiers, est réélu, pour la troisième fois sans que ses adversaires aient même entamé des négociations pour contrer cette réélection.
Marignane (Bouches-du-Rhône), 33 000 habitants.
Daniel Simonpieri est élu en 1995 à la mairie de Marignane sous l'étiquette FN. Il est réélu en 2001, avec le soutien du MNR de Bruno Mégret. En 2002, il appelle à voter Le Pen. Pour les municipales de 2008, Simonpieri est soutenu par l'UMP, qui le préfère au divers droite Eric Le Dissès. C'est Le Dissès qui remporte la mairie et met fin aux deux mandats successifs de l'extrême-droite.
Le bilan de 13 ans de municipalité de Daniel Simonpieri est sans appel: promesses non tenues (hausse des impôts, projet d'un complexe de loisirs remplacé par l'installation d'un supermarché, travaux de réhabilitation du centre ancien reportés), divorce avec la communauté des pieds noirs, endettement important.
Toulon (Var), 168 000 habitants.
Jean-Marie Le Chevallier est élu maire de Toulon de 1995 à 2001. Élu sous l'étiquette Front national, son mandat est caractérisé par plusieurs scissions au sein de sa propre majorité. Le bilan des 6 années de municipalité d'extrême-droite est lourd: croisade "contre une culture élitiste" et pour une culture provençale (l'affaire Chateauvallon et celle de la Fête du Livre), détournements des fonds du service jeunesse, discrimination à l'embauche, propos diffamatoires, affaires politico-judiciaires et surtout endettement très important de la ville de Toulon.
Hubert Falco, alors Démocratie Libérale et désormais UMP, succède à Jean-Marie Le Chevallier à partir de 2001.
Vitrolles (Bouches-du-Rhônes), 37 000 habitants
Vitrolles est la ville emblème du Front National puis du MNR de Bruno Mégret. Ce dernier échoue aux municipales de 1995 mais l'élection est invalidée et c'est sa femme, Catherine Mégret qui est élue maire de Vitrolles en 1997.
L'équipe municipale de Catherine Mégret a laissé un bilan bien maigre: lutte contre "l'insécurité", et mise au pas des associations locales (affaire du Sous-marin, Les incompris de Vitrolles).
C'est l'absence d'alternative à gauche ou à droite qui laisse la place à la réélection de Catherine Mégret en 2001. L'élection est annulée par le Conseil d'Etat et le candidat divers gauche Guy Obino est élu en 2002. Il a été réélu en 2008.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/politique/ces-villes-que-le-front-national-a-deja-gerees_767233.html#QumAoqOVhdfxpsEG.99


Aucune ville n'est gérée par le FN aujourd'hui. Ce n'est certainement pas Carcassonne, au point mort depuis si longtemps, qui va franchir ce pas dangereux !

Les tracts FN, les idées "Carcassonne, c'est Chicago", ne sont que populiste. Le plaisir de l'électeur qui s'y perd reste de donner une leçon au pouvoir en place. Et après ? Sans programme, sans buts, sans projets, nous perdrions à nouveau des mois et des mois, et de nouveau improvisation et « coups » médiatiques seraient à l‘honneur, sans s’interroger sur les problèmes de fonds. 
Je crois profondément que nos concitoyens, leur mouvement d’humeur passé, retrouverons le goût d’un espoir réel, documenté et enthousiasment.
Je continuerai sans faiblir à développer et proposer un vrai programme pour notre ville, avec comme seule ligne directrice l’essor de Carcassonne, et la fierté de nos concitoyens d’habiter dans une si belle ville, redressée au plan économique et touristique. Le support de mon parti, l’UDI, sera déterminant car ce mouvement vise d’abord à redresser la France avant de compter ses voix pour un embryon de pouvoir de façade.
Je rappelle que le parti UDI initié par Jean-Louis Borloo et Hervé Morin n'a qu'un an et compte déjà plus de 1000 maires, 30 députés, 22 sénateurs, 6 députés européens, 117 conseillers généraux, 22 conseillers généraux.