La vie est si douce
dans notre ville et les Carcassonnais sont tellement habitués à une mauvaise
gestion, qu'ils ne se rendent même plus compte des carences hallucinantes dont
souffre notre ville, y compris en tant que Préfecture. Sans imagination, expédiant
plus ou moins bien les affaires courantes depuis plusieurs mandats , nos élus se sont résignés à considérer comme irrémédiable notre déchéance et
ne voient pas Narbonne nous dépasser en tous points.
Si nous ne nous
réveillons pas, nous perdrons la Préfecture, le 3e RPIMa, les jeunes, les
magasins du centre-ville, les sportifs et notre Cité restera ce magnifique
monument où les touristes restent 2h et achètent des épées en plastique pour
leurs enfants sans rien insuffler dans le commerce et l'hôtellerie
locale.
Déjà, il faut rendre
notre ville propre, sure, fleurie, et ce n'est pas très compliqué à réaliser si
on s'entoure d'une équipe de professionnels actifs. Ce que vous trouverez quand
je présenterai ma liste. Citez-moi un seul adjoint qui soit actuellement à sa
place en raison de son cursus professionnel, ce qui ne remet pas en cause leur
bonne volonté. La sécurité, la propreté, c'est la base, l'incontournable. Je les
promets, sans coût excessif et surtout SANS ENGAGER encore plus de personnel
municipal (je vous joints l'article du POINT) comme l'ont fait au fil des ans,
par couches successives Gérard Larrat et Jean-Claude Perez.
Ensuite il faut
faire venir des employeurs, des start-up (jeunes pousses), des entreprises
petites comme grands groupes. Et miser sur notre atout incontournable, le
Tourisme. Tout est possible si on prépare l'infrastructure minimum et
obligatoire qui vont rendre possible cet élan d’ouverture et de réussite que
nous méritons. Ce que je ferai. C'est là qu'il faut, avec la Communauté de
Communes, le Département, la Région, l'Etat, investir. Nulle part ailleurs ! Et
surtout pas dans du personnel que l'on ne fait pas travailler et à qui on ne
confie aucune responsabilité, qui n'en est pas heureux. La plupart n'est là que
pour se mettre à l'abri parce qu'il n'y a pas de travail ailleurs. Pour le plus
grand nombre, c'est tout sauf une vocation.
Pour le reste, les
infrastructures sportives, festives, j'attirerai des investisseurs privés. Je me
moque d'avoir un stade Nike, un complexe aquatique Dive Inn ou un complexe
sportif Décathlon. Du moment que ces structures se mettent en place, notre
investissement se limitant à la viabilisation.
Pourquoi et comment
en Vendée, au milieu de nulle part, Philippe de Villiers (personnage que je ne
cautionne pas par ailleurs) a réussi à créer cette merveille, le PUY DU FOU. Il
n'y a là-bas aucune légitimité, aucune histoire, qui rattachent ce canton à
l'époque médiévale, c'est au départ un territoire essentiellement agricole. Nous avons notre Cité et sommes
connus dans le monde entier. Dans un emplacement en vue de la Cité, nous pourrons initier
un parc sur ce thème en créant une association loi 1901, actionnaire à 99% d'une
société par actions simplifiée (SAS) qui s'autofinance à 100
%.
Comme par ailleurs,
nous irons chercher les touristes chez eux (Japon, USA, Europe...) en proposant
des cartes-séjour à thème, low cost, de plusieurs jours, les gens ne viendront
plus chez nous par hasard comme dit une enseigne connue.
Ces axes de
développement et de relance formeront un tout cohérent, l’un épaulant l’autre
pour donner à notre cité l’attractivité et le renom tels qu’elle l’a connu il
n’y a pas si longtemps…
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