jeudi 23 janvier 2014

Le FN pollue tout ce qu'il touche.

J'ai rencontré des Carcassonnais affolés qui me parlaient d'un sondage. Comment peut-on être si naïf pour croire ce torchon FN qui fait passer d'un coup Robert Morio de 4%, son score habituel aux municipales, à 27% ?



Que dire alors d’un sondage « non officiel » dont on ne connait ni la composition du panel, ni le volume des interrogés ? Cela pourrait être aussi bien une discussion au café du commerce…
Et je ne réagis pas au fait que le parti que je représente (l’UDI), qui devient une force de proposition et de progrès au plan national, ne soit même pas cité… Peut être car trop dangereux pour l’establishment de tout bord qui nous a entrainé dans le marasme que subit notre ville depuis des décennies.
Le côté amateur – ou inconséquent – de ce candidat est affligeant, prôner quelque chose sans preuve, il en restera toujours une trace.
Est-ce cela la démocratie, est ce cela un candidat responsable susceptible de sauver notre ville ? Politique politicienne, nous voilà ! Carcassonne mérite mieux pour son avenir qu’un choix de parti basé sur la contestation, il nous faut des projets, un plan, un espoir, pas des vilenies protestataires et revanchardes.
Robert Morio est, et restera, un simple gardien de prison qui ne connait pas Carcassonne où il ,'apparait qu'au moment des élections. Le FN n'a pratiquement jamais gagné de ville, ou les a perdues très vite, les laissant exsangues :

Dreux (Eure-et Loire), 32 000 habitants, gagnée par  Jean-Pierre Stirbois en 1983, a été perdue définitivement en 1988 

Orange (Vaucluse), 30 000 habitants. En 1995, Jacques Bompart, est élu grâce au FN. En 2008, alors qu'il a délaissé le FN pour le MPF de Philippe de Villiers, il est réélu pour la troisième fois.

Marignane (Bouches-du-Rhône), 33 000 habitants. Daniel Simonpieri est élu en 1995. Il perd son mandat en 2008. Son bilan est sans appel: promesses non tenues (hausse des impôts, projet d'un complexe de loisirs remplacé par l'installation d'un supermarché, travaux de réhabilitation du centre ancien reportés), divorce avec la communauté des pieds noirs, endettement important.   

Marignane (Bouches-du-Rhône), 33 000 habitants.
Daniel Simonpieri est élu en 1995 à la mairie de Marignane sous l'étiquette FN. Il est réélu en 2001, avec le soutien du MNR de Bruno Mégret. En 2002, il appelle à voter Le Pen. Pour les municipales de 2008, Simonpieri est soutenu par l'UMP, qui le préfère au divers droite Eric Le Dissès. C'est Le Dissès qui remporte la mairie et met fin aux deux mandats successifs de l'extrême-droite.
Le bilan de 13 ans de municipalité de Daniel Simonpieri est sans appel: promesses non tenues (hausse des impôts, projet d'un complexe de loisirs remplacé par l'installation d'un supermarché, travaux de réhabilitation du centre ancien reportés), divorce avec la communauté des pieds noirs, endettement important.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/politique/ces-villes-que-le-front-national-a-deja-gerees_767233.html#QumAoqOVhdfxpsEG.99
Marignane (Bouches-du-Rhône), 33 000 habitants.
Daniel Simonpieri est élu en 1995 à la mairie de Marignane sous l'étiquette FN. Il est réélu en 2001, avec le soutien du MNR de Bruno Mégret. En 2002, il appelle à voter Le Pen. Pour les municipales de 2008, Simonpieri est soutenu par l'UMP, qui le préfère au divers droite Eric Le Dissès. C'est Le Dissès qui remporte la mairie et met fin aux deux mandats successifs de l'extrême-droite.
Le bilan de 13 ans de municipalité de Daniel Simonpieri est sans appel: promesses non tenues (hausse des impôts, projet d'un complexe de loisirs remplacé par l'installation d'un supermarché, travaux de réhabilitation du centre ancien reportés), divorce avec la communauté des pieds noirs, endettement important.

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Toulon (Var), 168 000 habitants. Le FN Jean-Marie Le Chevalier a été élu maire de 1995 à 2001. Le bilan de ces 6 ans est très lourd : croisade contre la culture élitiste, détournements des fonds du service jeunesse, discrimination à l'embauche, propos diffamatoires, affaires judiciaires nombreuses et surtout endettement très important de la ville de Toulon.  

Vitrolles (Bouches-du-Rhônes), 37 000 habitants, Bruno Mégret  échoue aux municipales de 1995 mais l'élection est invalidée et c'est sa femme, Catherine Mégret qui est élue de 1997 à 2001.  Son bilan est très maigre: lutte contre "l'insécurité", et mise au pas des associations.


Dreux (Eure-et Loire), 32 000 habitants
En septembre 1983, le Front National remporte sa première victoire électoral à Dreux dans une élection municipale partielle. La liste FN menée par Jean-Pierre Stirbois dépasse 16% des suffrages au 1er tour du scrutin. Entre les deux tours, la liste FN fusionne avec la liste RPR, menée par Jean Hieaux, qui deviendra maire. La droite locale voit le FN comme une force d'appoint permettant à la droite de l'emporter sur la gauche, à la mairie depuis 1977.
En 1988, Jean-Pierre Stirbois décède accidentellement. Le Front national refait liste à part dès 1989 mais n'obtiendra jamais plus le même score qu'en 1983. L'histoire du FN à Dreux se poursuit avec Marie-France Stirbois, élue députée en 1989 lors d'une partielle, puis conseiller général en 1992, puis député européen et conseiller régional avant de quitter définitivement la ville après les régionales de 1998.
Orange (Vaucluse), 30 000 habitants
En 1995, Jacques Bompard, Front National, ravit la mairie au PS à la faveur d'une triangulaire. Il est réélu au premier tour, en 2001, face à une gauche divisée. En juillet 2002, premier bilan dans L'EXPRESS: Romain Rosso décrit "le sytème de Jacques Bompard". En février 2008, la pression s'accentue sur Jacques Bompard: l'UMP et le PS envisagent de s'allier pour lui faire barrage. Mais en mars 2008, Jacques Bompard, désormais affilié au MPF de Philippe de Villiers, est réélu, pour la troisième fois sans que ses adversaires aient même entamé des négociations pour contrer cette réélection.
Marignane (Bouches-du-Rhône), 33 000 habitants.
Daniel Simonpieri est élu en 1995 à la mairie de Marignane sous l'étiquette FN. Il est réélu en 2001, avec le soutien du MNR de Bruno Mégret. En 2002, il appelle à voter Le Pen. Pour les municipales de 2008, Simonpieri est soutenu par l'UMP, qui le préfère au divers droite Eric Le Dissès. C'est Le Dissès qui remporte la mairie et met fin aux deux mandats successifs de l'extrême-droite.
Le bilan de 13 ans de municipalité de Daniel Simonpieri est sans appel: promesses non tenues (hausse des impôts, projet d'un complexe de loisirs remplacé par l'installation d'un supermarché, travaux de réhabilitation du centre ancien reportés), divorce avec la communauté des pieds noirs, endettement important.
Toulon (Var), 168 000 habitants.
Jean-Marie Le Chevallier est élu maire de Toulon de 1995 à 2001. Élu sous l'étiquette Front national, son mandat est caractérisé par plusieurs scissions au sein de sa propre majorité. Le bilan des 6 années de municipalité d'extrême-droite est lourd: croisade "contre une culture élitiste" et pour une culture provençale (l'affaire Chateauvallon et celle de la Fête du Livre), détournements des fonds du service jeunesse, discrimination à l'embauche, propos diffamatoires, affaires politico-judiciaires et surtout endettement très important de la ville de Toulon.
Hubert Falco, alors Démocratie Libérale et désormais UMP, succède à Jean-Marie Le Chevallier à partir de 2001.
Vitrolles (Bouches-du-Rhônes), 37 000 habitants
Vitrolles est la ville emblème du Front National puis du MNR de Bruno Mégret. Ce dernier échoue aux municipales de 1995 mais l'élection est invalidée et c'est sa femme, Catherine Mégret qui est élue maire de Vitrolles en 1997.
L'équipe municipale de Catherine Mégret a laissé un bilan bien maigre: lutte contre "l'insécurité", et mise au pas des associations locales (affaire du Sous-marin, Les incompris de Vitrolles).
C'est l'absence d'alternative à gauche ou à droite qui laisse la place à la réélection de Catherine Mégret en 2001. L'élection est annulée par le Conseil d'Etat et le candidat divers gauche Guy Obino est élu en 2002. Il a été réélu en 2008.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/politique/ces-villes-que-le-front-national-a-deja-gerees_767233.html#QumAoqOVhdfxpsEG.99
Dreux (Eure-et Loire), 32 000 habitants
En septembre 1983, le Front National remporte sa première victoire électoral à Dreux dans une élection municipale partielle. La liste FN menée par Jean-Pierre Stirbois dépasse 16% des suffrages au 1er tour du scrutin. Entre les deux tours, la liste FN fusionne avec la liste RPR, menée par Jean Hieaux, qui deviendra maire. La droite locale voit le FN comme une force d'appoint permettant à la droite de l'emporter sur la gauche, à la mairie depuis 1977.
En 1988, Jean-Pierre Stirbois décède accidentellement. Le Front national refait liste à part dès 1989 mais n'obtiendra jamais plus le même score qu'en 1983. L'histoire du FN à Dreux se poursuit avec Marie-France Stirbois, élue députée en 1989 lors d'une partielle, puis conseiller général en 1992, puis député européen et conseiller régional avant de quitter définitivement la ville après les régionales de 1998.
Orange (Vaucluse), 30 000 habitants
En 1995, Jacques Bompard, Front National, ravit la mairie au PS à la faveur d'une triangulaire. Il est réélu au premier tour, en 2001, face à une gauche divisée. En juillet 2002, premier bilan dans L'EXPRESS: Romain Rosso décrit "le sytème de Jacques Bompard". En février 2008, la pression s'accentue sur Jacques Bompard: l'UMP et le PS envisagent de s'allier pour lui faire barrage. Mais en mars 2008, Jacques Bompard, désormais affilié au MPF de Philippe de Villiers, est réélu, pour la troisième fois sans que ses adversaires aient même entamé des négociations pour contrer cette réélection.
Marignane (Bouches-du-Rhône), 33 000 habitants.
Daniel Simonpieri est élu en 1995 à la mairie de Marignane sous l'étiquette FN. Il est réélu en 2001, avec le soutien du MNR de Bruno Mégret. En 2002, il appelle à voter Le Pen. Pour les municipales de 2008, Simonpieri est soutenu par l'UMP, qui le préfère au divers droite Eric Le Dissès. C'est Le Dissès qui remporte la mairie et met fin aux deux mandats successifs de l'extrême-droite.
Le bilan de 13 ans de municipalité de Daniel Simonpieri est sans appel: promesses non tenues (hausse des impôts, projet d'un complexe de loisirs remplacé par l'installation d'un supermarché, travaux de réhabilitation du centre ancien reportés), divorce avec la communauté des pieds noirs, endettement important.
Toulon (Var), 168 000 habitants.
Jean-Marie Le Chevallier est élu maire de Toulon de 1995 à 2001. Élu sous l'étiquette Front national, son mandat est caractérisé par plusieurs scissions au sein de sa propre majorité. Le bilan des 6 années de municipalité d'extrême-droite est lourd: croisade "contre une culture élitiste" et pour une culture provençale (l'affaire Chateauvallon et celle de la Fête du Livre), détournements des fonds du service jeunesse, discrimination à l'embauche, propos diffamatoires, affaires politico-judiciaires et surtout endettement très important de la ville de Toulon.
Hubert Falco, alors Démocratie Libérale et désormais UMP, succède à Jean-Marie Le Chevallier à partir de 2001.
Vitrolles (Bouches-du-Rhônes), 37 000 habitants
Vitrolles est la ville emblème du Front National puis du MNR de Bruno Mégret. Ce dernier échoue aux municipales de 1995 mais l'élection est invalidée et c'est sa femme, Catherine Mégret qui est élue maire de Vitrolles en 1997.
L'équipe municipale de Catherine Mégret a laissé un bilan bien maigre: lutte contre "l'insécurité", et mise au pas des associations locales (affaire du Sous-marin, Les incompris de Vitrolles).
C'est l'absence d'alternative à gauche ou à droite qui laisse la place à la réélection de Catherine Mégret en 2001. L'élection est annulée par le Conseil d'Etat et le candidat divers gauche Guy Obino est élu en 2002. Il a été réélu en 2008.

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Dreux (Eure-et Loire), 32 000 habitants
En septembre 1983, le Front National remporte sa première victoire électoral à Dreux dans une élection municipale partielle. La liste FN menée par Jean-Pierre Stirbois dépasse 16% des suffrages au 1er tour du scrutin. Entre les deux tours, la liste FN fusionne avec la liste RPR, menée par Jean Hieaux, qui deviendra maire. La droite locale voit le FN comme une force d'appoint permettant à la droite de l'emporter sur la gauche, à la mairie depuis 1977.
En 1988, Jean-Pierre Stirbois décède accidentellement. Le Front national refait liste à part dès 1989 mais n'obtiendra jamais plus le même score qu'en 1983. L'histoire du FN à Dreux se poursuit avec Marie-France Stirbois, élue députée en 1989 lors d'une partielle, puis conseiller général en 1992, puis député européen et conseiller régional avant de quitter définitivement la ville après les régionales de 1998.
Orange (Vaucluse), 30 000 habitants
En 1995, Jacques Bompard, Front National, ravit la mairie au PS à la faveur d'une triangulaire. Il est réélu au premier tour, en 2001, face à une gauche divisée. En juillet 2002, premier bilan dans L'EXPRESS: Romain Rosso décrit "le sytème de Jacques Bompard". En février 2008, la pression s'accentue sur Jacques Bompard: l'UMP et le PS envisagent de s'allier pour lui faire barrage. Mais en mars 2008, Jacques Bompard, désormais affilié au MPF de Philippe de Villiers, est réélu, pour la troisième fois sans que ses adversaires aient même entamé des négociations pour contrer cette réélection.
Marignane (Bouches-du-Rhône), 33 000 habitants.
Daniel Simonpieri est élu en 1995 à la mairie de Marignane sous l'étiquette FN. Il est réélu en 2001, avec le soutien du MNR de Bruno Mégret. En 2002, il appelle à voter Le Pen. Pour les municipales de 2008, Simonpieri est soutenu par l'UMP, qui le préfère au divers droite Eric Le Dissès. C'est Le Dissès qui remporte la mairie et met fin aux deux mandats successifs de l'extrême-droite.
Le bilan de 13 ans de municipalité de Daniel Simonpieri est sans appel: promesses non tenues (hausse des impôts, projet d'un complexe de loisirs remplacé par l'installation d'un supermarché, travaux de réhabilitation du centre ancien reportés), divorce avec la communauté des pieds noirs, endettement important.
Toulon (Var), 168 000 habitants.
Jean-Marie Le Chevallier est élu maire de Toulon de 1995 à 2001. Élu sous l'étiquette Front national, son mandat est caractérisé par plusieurs scissions au sein de sa propre majorité. Le bilan des 6 années de municipalité d'extrême-droite est lourd: croisade "contre une culture élitiste" et pour une culture provençale (l'affaire Chateauvallon et celle de la Fête du Livre), détournements des fonds du service jeunesse, discrimination à l'embauche, propos diffamatoires, affaires politico-judiciaires et surtout endettement très important de la ville de Toulon.
Hubert Falco, alors Démocratie Libérale et désormais UMP, succède à Jean-Marie Le Chevallier à partir de 2001.
Vitrolles (Bouches-du-Rhônes), 37 000 habitants
Vitrolles est la ville emblème du Front National puis du MNR de Bruno Mégret. Ce dernier échoue aux municipales de 1995 mais l'élection est invalidée et c'est sa femme, Catherine Mégret qui est élue maire de Vitrolles en 1997.
L'équipe municipale de Catherine Mégret a laissé un bilan bien maigre: lutte contre "l'insécurité", et mise au pas des associations locales (affaire du Sous-marin, Les incompris de Vitrolles).
C'est l'absence d'alternative à gauche ou à droite qui laisse la place à la réélection de Catherine Mégret en 2001. L'élection est annulée par le Conseil d'Etat et le candidat divers gauche Guy Obino est élu en 2002. Il a été réélu en 2008.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/politique/ces-villes-que-le-front-national-a-deja-gerees_767233.html#QumAoqOVhdfxpsEG.99


Aucune ville n'est gérée par le FN aujourd'hui. Ce n'est certainement pas Carcassonne, au point mort depuis si longtemps, qui va franchir ce pas dangereux !

Les tracts FN, les idées "Carcassonne, c'est Chicago", ne sont que populiste. Le plaisir de l'électeur qui s'y perd reste de donner une leçon au pouvoir en place. Et après ? Sans programme, sans buts, sans projets, nous perdrions à nouveau des mois et des mois, et de nouveau improvisation et « coups » médiatiques seraient à l‘honneur, sans s’interroger sur les problèmes de fonds. 
Je crois profondément que nos concitoyens, leur mouvement d’humeur passé, retrouverons le goût d’un espoir réel, documenté et enthousiasment.
Je continuerai sans faiblir à développer et proposer un vrai programme pour notre ville, avec comme seule ligne directrice l’essor de Carcassonne, et la fierté de nos concitoyens d’habiter dans une si belle ville, redressée au plan économique et touristique. Le support de mon parti, l’UDI, sera déterminant car ce mouvement vise d’abord à redresser la France avant de compter ses voix pour un embryon de pouvoir de façade.
Je rappelle que le parti UDI initié par Jean-Louis Borloo et Hervé Morin n'a qu'un an et compte déjà plus de 1000 maires, 30 députés, 22 sénateurs, 6 députés européens, 117 conseillers généraux, 22 conseillers généraux. 



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