mercredi 12 mars 2014

Aujourd'hui, Farid a invité notre liste sur Contact fm

A écouter sur http://www.contactfm.fr/

(seul le prononcé fait foi)

A Carcassonne il n’y a pas de travail, mais les Carcassonnais restent actifs et s’engagent pour des associations. Elles sont innombrables à Carcassonne, et sont une richesse pour notre ville. D’ailleurs le Salon des Associations est une belle réussite que nous désirons amplifier.
J’ai pu me rendre compte que ces associations sont très actives car j’ai dû répondre à un important courrier durant cette campagne.
L’explosion des associations est un signe positif de notre époque, où nous semblons sortir de nos petits égoïsmes.
Je veux absolument m’appuyer sur les associations pour de très nombreuses actions qu’elles pourront soutenir, d’autant que nous les écoutons et agissons dans le sens qu’elles nous indiquent.
Je vais faire appel à elles, et les aiderais au maximum. Aurions-nous un rugby à XIII s’il n’y avait pas l’emblématique MJC, pourrions-nous faire cette émission sans l’association de contact.fm, pareil pour les clubs de supporters du XIII ou du XV qui dynamisent notre stade, les clubs du 3e âge très actifs, les associations culturelles, sportives, intellectuelles comme l’Académie des Arts et des Sciences, et une foultitude d’autres.
Quand nous serons élus, nous voulons absolument une démocratie participative. Il n’y aura pas d’un côté une mairie qui décide et de l’autre des Carcassonnais qui se battent seuls pour une cause. Nous ferons un référendums, pour savoir quel est le festival que les Carcassonnais souhaitent. Je parle évidemment d’un vrai festival qui attire des amateurs et pas de ce qui a été appelé festival par MM Larrat ou Perez et qui n’est que de la simple programmation de spectacles en tournée d’été[s1] [s2] . Ce qui veut dire que quand un artiste est en tournée, comme Yannick Noah ou Michel Polnareff, on paye une  fortune pour les avoir ici alors que la veille vous avez pu les applaudir au Zenith à Toulouse et le lendemain à Béziers ou Perpignan. Donc vous n’attirez personne. C’est entre nous. Ce n’est donc pas un festival.
Bien évidemment, nous garderions ce qui se fait actuellement mais dans notre planning nous créerons un festival sur un thème bien précis, que nous déclinerons en in et off. Alors, les amateurs du monde entier se déplaceront et ce festival sera rentable pour la ville et aussi pour les commerçants, hôteliers et restaurateurs.
On m’a déjà parlé de festival occitan, de festival de flamenco, de chants grégoriens, de musique médiévale, de musique de chambre, d’opérette, etc. Les Carcassonnais choisiront et nous le monterons, et ce sera un succès comme partout en France, jazz à Marciac, Opéra à Aix-en-Provence, BD à Angoulême, films de Cannes, etc. Une vraie marque de fabrique en quelques sortes. Nous créerons des œuvres comme du temps de Jean Deschamps qui savait le faire pour mettre en valeur nos artistes locaux, ce qui est indispensable.
Comme la ville est en très mauvaise posture financière grâce à la gestion ineffable des différents maires qui se sont succédé depuis 25 ans et la dette ORTA, nous aurons besoin des associations pour avancer. Avec un retour immédiat sur investissement humain pour eux. L’exemple qui me vient à l’esprit est celui de l’association des Castors. Ils veulent embellir leur quartier en enterrant lignes téléphoniques et électriques. Ce qui va exactement dans le sens de ce que nous souhaitons pour embellir Carcassonne. La solution n’est possible financièrement que si nous nous partageons le travail : les castors, qui sont les héritiers de ceux qui ont construit de leurs mains ce quartier historique, creusent tel les shadoks, et préparent le travail en passant des gaines, que la mairie accepte d’acheter. Ainsi, le travail d’ERDF et de FranceTelecom est réduit à sa plus simple expression et donc la plus minime des factures. C’est ce que j’appelle donnant-donnant.
Cet exemple, je pourrais le multiplier par cent. Je veux que les Carcassonnais comprennent que tout ne peut pas venir de la mairie et qu’ils ne peuvent plus attendre de manne à fonds perdus. Nous aiderons au maximum toutes les initiatives qui nous serons suggérées, et nous demanderont aux associations de nous aider pour rendre notre ville agréable à vivre.
Je fais moi-même partie de très nombreuses associations et je vois qu’il leur manque de l’aide. Il faut qu’ils puissent travailler, se réunir, recevoir une aide pour les parties administratives, trouver du matériel à des prix négociés par une centrale d’achat, avoir accès à la publicité pour leurs évènements. Tout ça, ils le trouveront au bureau que je créerai à la mairie.
Plus les personnes se regroupent, plus elles sont fortes. Les demandes des associations ont donc pour moi beaucoup plus d’importances que les idées éparses de quelqu’un qui a pensé à un truc en se rasant le matin. Même s’il y en a quelques-unes de très créatives et utiles, je préfère qu’elle soit passées au tamis d’une réunion associative pour être présentée.
Il y a une association très importante que nous voulons aider au maximum à s’établir et à grossir, c’est une association médiévale, qui développera avec nous ce qui sera un axe principal pour garder nos touristes plusieurs jours sur place.
Nous bâtirons ensemble, pierre par pierre, une sorte de Puy du Fou à Carcassonne car ce qu’a réussi Philippe de Villiers dans un désert en Vendée sans aucune histoire médiévale, en faisant le 4e parc d’attraction d’Europe, je peux vraiment imaginer qu’avec ce fabuleux écrin qu’est la Cité de Carcassonne, connue dans le monde entier, nous pouvons pour le moins égaler nos amis vendéens. Je rappelle que sans l’enthousiasme des vendéens et le travail que chacun y accompli, pratiquement bénévolement au début, ce succès n’aurait pas été au rendez-vous. Mais je suis certain qu’ici aussi les Carcassonnais se sentiront concernés et je compte sur eux. Ensemble, nous réussirons et je vous laisse imaginer l’impact que nous aurons dans le monde entier. YES WE CAN !






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