(seul le prononcé fait foi)
A
Carcassonne il n’y a pas de travail, mais les Carcassonnais restent actifs et
s’engagent pour des associations. Elles sont innombrables à Carcassonne, et
sont une richesse pour notre ville. D’ailleurs le Salon des Associations est
une belle réussite que nous désirons amplifier.
J’ai
pu me rendre compte que ces associations sont très actives car j’ai dû répondre
à un important courrier durant cette campagne.
L’explosion
des associations est un signe positif de notre époque, où nous semblons sortir
de nos petits égoïsmes.
Je
veux absolument m’appuyer sur les associations pour de très nombreuses actions qu’elles
pourront soutenir, d’autant que nous les écoutons et agissons dans le sens
qu’elles nous indiquent.
Je
vais faire appel à elles, et les aiderais au maximum. Aurions-nous un rugby à
XIII s’il n’y avait pas l’emblématique MJC, pourrions-nous faire cette émission
sans l’association de contact.fm, pareil pour les clubs de supporters du XIII
ou du XV qui dynamisent notre stade, les clubs du 3e âge très actifs,
les associations culturelles, sportives, intellectuelles comme l’Académie des
Arts et des Sciences, et une foultitude d’autres.
Quand
nous serons élus, nous voulons absolument une démocratie participative. Il n’y
aura pas d’un côté une mairie qui décide et de l’autre des Carcassonnais qui se
battent seuls pour une cause. Nous ferons un référendums, pour savoir quel est
le festival que les Carcassonnais souhaitent. Je parle évidemment d’un vrai
festival qui attire des amateurs et pas de ce qui a été appelé festival par MM
Larrat ou Perez et qui n’est que de la simple programmation de spectacles en
tournée d’été[s1] [s2] . Ce qui veut dire que quand un artiste est en
tournée, comme Yannick Noah ou Michel Polnareff, on paye une fortune pour les avoir ici alors que la
veille vous avez pu les applaudir au Zenith à Toulouse et le lendemain à
Béziers ou Perpignan. Donc vous n’attirez personne. C’est entre nous. Ce n’est
donc pas un festival.
Bien
évidemment, nous garderions ce qui se fait actuellement mais dans notre
planning nous créerons un festival sur un thème bien précis, que nous
déclinerons en in et off. Alors, les amateurs du monde entier se déplaceront et
ce festival sera rentable pour la ville et aussi pour les commerçants,
hôteliers et restaurateurs.
On
m’a déjà parlé de festival occitan, de festival de flamenco, de chants
grégoriens, de musique médiévale, de musique de chambre, d’opérette, etc. Les
Carcassonnais choisiront et nous le monterons, et ce sera un succès comme
partout en France, jazz à Marciac, Opéra à Aix-en-Provence, BD à Angoulême,
films de Cannes, etc. Une vraie marque de fabrique en quelques sortes. Nous
créerons des œuvres comme du temps de Jean Deschamps qui savait le faire pour
mettre en valeur nos artistes locaux, ce qui est indispensable.
Comme
la ville est en très mauvaise posture financière grâce à la gestion ineffable
des différents maires qui se sont succédé depuis 25 ans et la dette ORTA, nous
aurons besoin des associations pour avancer. Avec un retour immédiat sur
investissement humain pour eux. L’exemple qui me vient à l’esprit est celui de
l’association des Castors. Ils veulent embellir leur quartier en enterrant
lignes téléphoniques et électriques. Ce qui va exactement dans le sens de ce
que nous souhaitons pour embellir Carcassonne. La solution n’est possible financièrement
que si nous nous partageons le travail : les castors, qui sont les
héritiers de ceux qui ont construit de leurs mains ce quartier historique,
creusent tel les shadoks, et préparent le travail en passant des gaines, que la
mairie accepte d’acheter. Ainsi, le travail d’ERDF et de FranceTelecom est
réduit à sa plus simple expression et donc la plus minime des factures. C’est
ce que j’appelle donnant-donnant.
Cet
exemple, je pourrais le multiplier par cent. Je veux que les Carcassonnais
comprennent que tout ne peut pas venir de la mairie et qu’ils ne peuvent plus
attendre de manne à fonds perdus. Nous aiderons au maximum toutes les
initiatives qui nous serons suggérées, et nous demanderont aux associations de
nous aider pour rendre notre ville agréable à vivre.
Je
fais moi-même partie de très nombreuses associations et je vois qu’il leur
manque de l’aide. Il faut qu’ils puissent travailler, se réunir, recevoir une
aide pour les parties administratives, trouver du matériel à des prix négociés
par une centrale d’achat, avoir accès à la publicité pour leurs évènements.
Tout ça, ils le trouveront au bureau que je créerai à la mairie.
Plus
les personnes se regroupent, plus elles sont fortes. Les demandes des
associations ont donc pour moi beaucoup plus d’importances que les idées
éparses de quelqu’un qui a pensé à un truc en se rasant le matin. Même s’il y
en a quelques-unes de très créatives et utiles, je préfère qu’elle soit passées
au tamis d’une réunion associative pour être présentée.
Il y
a une association très importante que nous voulons aider au maximum à s’établir
et à grossir, c’est une association médiévale, qui développera avec nous ce qui
sera un axe principal pour garder nos touristes plusieurs jours sur place.
Nous
bâtirons ensemble, pierre par pierre, une sorte de Puy du Fou à Carcassonne car
ce qu’a réussi Philippe de Villiers dans un désert en Vendée sans aucune
histoire médiévale, en faisant le 4e parc d’attraction d’Europe, je
peux vraiment imaginer qu’avec ce fabuleux écrin qu’est la Cité de Carcassonne,
connue dans le monde entier, nous pouvons pour le moins égaler nos amis
vendéens. Je rappelle que sans l’enthousiasme des vendéens et le travail que
chacun y accompli, pratiquement bénévolement au début, ce succès n’aurait pas
été au rendez-vous. Mais je suis certain qu’ici aussi les Carcassonnais se
sentiront concernés et je compte sur eux. Ensemble, nous réussirons et je vous
laisse imaginer l’impact que nous aurons dans le monde entier. YES WE
CAN !
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