mercredi 19 mars 2014

Mon Meeting d'hier soir

C'était magnifique !
Je suis vraiment heureux ce matin. Grâce à ma liste menée par Nicole Bertrou et Paul Boyer, mes invités Marielle GOITSCHEL, Jacques PEDEHONTAA et le merveilleux Jean LASSALLE, mes soutiens diffusés sur grand écran, Chantal JOUANNO, Jean-Marie CAVADA et Hervé MORIN, nous avons réussi une soirée exceptionnelle par le fluide qui passait, l'émotion, l'humanisme, les egregores du bonheur étaient là, presque palpables...
Je vais mettre sur ce blog, dès que possible, les vidéos qui ont été prises, et celles qui ont été diffusées, vous pourrez ainsi écouter les merveilleux orateurs que nous avons entendu, hier.
Bien sûr, j'aurai voulu que nous soyons plus nombreux, mais les quelques chaises vides n'ont rien entamé de la qualité de cette soirée. Nous étions (comptage précis de Paul Boyer,mon futur 1er adjoint) 309 personnes.
Je vous post mes allocutions, c'est le seul discours écrit que je possède. Voici la pemière :

Vous, les Carcassonnais, vous êtes des « tesssstuts » vous savez, des incontrôlables, des dé-so-bé-issants. On vous le dit depuis toujours, dans un département entièrement aux mains des socialistes, il faut voter PS ! C’est si bien la gauche ! La gauche au gouvernement, en scooter et casque intégral, c’est joli ! La gauche à la région c’est joli ! la gauche au département, c’est joli,  la gauche à l’Assemblée Nationale, c’est (le public « joli »), la gauche à la Préfecture, c’est(le public « joli ») la gauche à l’Agglo, la gauche à la Mairie, non, ce n’est pas joli et je n’aime pas. Mais la ce-n’est-pas-de-leur-faute. Ils sont en armée mexicaine, et personne n’a le pouvoir. Ceux qui l’ont ne savent pas mener leurs troupes et les troupes n’ont pas toutes le même chef. Et de toutes manières, on vous le dit assez « il n’y a pas d’argent, on ne peut pas… ». Alors on ne peut pas arroser les lauriers de la route de Narbonne, on ne peut pas faire de pistes cyclables, on ne peut pas couler un peu de ciment pour sur le bord des escaliers de la gare pour aider les voyageurs à porter leur valise, on ne peut pas boucher les trous, nettoyer les friches, organiser des transports entre les hameaux et la cité, on ne peut pas éclairer correctement la ville et les routes, on ne peut pas on vous dit !
La moitié du budget de la ville passe en personnel municipal. Et si on leur demandait de les arroser ces lauriers ?
Carcassonne n’a de préfecture que le nom, dépassé en tous points par sa voisine Narbonne, écrasée par Montpellier, Toulouse, ne ramassant aucune miette du Conseil Régional, du Conseil Général, de l’Agglo, seule et pauvre. Notre département est devenu le plus pauvre de France après le 9-3, et la ville tangue, sans capitaine et sans aucune côte en vue où aller mouiller à l’abri. Si je vous dit « il nous faudrait une piscine olympique », vous ouvrez les yeux tout ronds ! Décidément il est fou ce DARAUD, on vous l’a toujours dit, il est fou depuis qu’il est tout petit ! Une PISCINE ! Mais on ne peut pas ! C’est ce qu’on vous dit depuis 50 ans, on finit par y croire, et puis on ne la demande même plus.
Moi je vous le dit ON PEUT.
Mais que nous est-il arrivé ? La crise ? Bien sûr mais pas que… l’Europe, l’euro ? Certainement pas, l’Europe est la chance de nos agriculteurs, l’euro est la chance de notre tourisme, l’Europe se structure peu à peu politiquement et en défense, l’Europe nous protège et c’est notre avenir.
Rien de tout cela, notre pauvreté est due au manque de capitaine clairvoyant, qui distingue même quand on est dans la brume, qui regarde au loin.
Après le petit espoir de l’élection de Chésa, qui a eu des idées au début comme la Cavayere, nous n’en n’avons plus jamais eu, de capitaine, et  des visionnaires comme Molly à Narbonne ou Georges Frêche à Montpellier, jamais ! Il nous en faudrait UN !

Bonjour, je m’appelle Jean-François. J’arrive ! Il était temps !

Cela fait maintenant 7 ans que je rencontre les sponsors, en particulier les plus grands, ceux du Tour de France, les financiers, les grands patrons, les ministres. Aux uns je demande un stade, aux autres l’installation d’une entreprise, d’une filiale, des contrats, des aides pour quand je serai le maire. Personne ne me dit NON.
Quand je serai élu, vous serez presque tranquilles : je serai ailleurs, à Paris, partout, pour finaliser mes pré-contrats, pour rafraichir les mémoires, pour ENFIN signer.
J’ai parcouru, vous le savez, le monde entier, j’ai visité les plus belles villes du monde comme la Corée du Nord, j’ai rencontré les plus grands de ce monde. Je vous parle de ce que je connais.
Le monde bouge, évolue, se modernise, profite des nouvelles technologies. PAS CARCASSONNE.
Il y a des candidats qui vous disent qu’ils voudraient plus de cantonniers et ça fait un quart de page, plus de caméras de surveillance, et c’est leur grande idée…
MOI, j’ai écouté les Carcassonnais qui savent très bien, dans leur domaine, ce qui est faisable et j’ai construit mon programme AVEC EUX :
 écoutez bien :
Je déménage, avec leur accord, les gens du voyage, je crée un port de plaisance et une Marina sur le Canal du Midi, un parking de délestage GRATUIT, des navettes fluviales qui conduisent à la gare. Ce sont des investisseurs qui ont préparé ce projet.
Je rénove la gare, avec parkings longue durée, accueil touristique, navettes, bus, taxis, voitures de locations, parkings à vélos et motos, buffet de la gare proposant des produits du terroir. Ce sont les cheminots qui ont préparé ce projet indispensable. Ils sont peut-être là d’ailleurs. M.M Dayde, Giroud ?
Je rétablis la circulation autour du square Gambetta, je l’agrémente d’un plan d’eau, de verdure et de bancs pour qu’il retrouve son charme d’avant Larrat. Ayant rectifié la circulation, nous avons à nouveau accès à l’immense bâtiment EPAHD du Pont Vieux que je rénove pour y installer tous les services aux entreprises, y compris un Palais des Congrès.  
J’attire les touristes du monde entier en créant des voyages prépayés à thème, afin qu’ils restent et dorment chez nous une semaine, au lieu de passer 2 heures à la mairie pour acheter des épées en carton.
Pour eux, pour le commerce, pour nos jeunes, pour nos anciens, j’animerai la ville.
Le lendemain de mon élection vous rencontrerez des chevaliers au coin de la rue, des évènements, des salons, les sons et lumières que méritent notre Cité et le Canal du Midi, des semaines commerciales, braderies, une fête occitane, une fête médiévale, des festivals, l’actuel mais un autre, un vrai, qui attirera les amateurs du monde entier et dont VOUS, Carcassonnaises et Carcassonnais, vous choisirez le thème. Je garderai évidemment ce qui va bien, la magie de Noël, l’embrasement, la semaine espagnole qui changera encore une fois de nom pour  y ajouter des courses camarguaises, landaises, rodéos, spectacles équestres, danses, concerts…

Pour la culture, j’aiderai tous ceux qui œuvrent déjà sans moyens pour notre patrimoine, notre histoire, ils auront un bureau et le droit à la parole et aux projets. J’ai énormément d’estime pour eux ( les citer) et ils nous mèneront tout droit au label que nous méritons « Carcassonne, Ville d’art et d’Histoire ».
J’aime les artistes, les peintres, les comédiens, les danseurs, les musiciens, les artisans d’art, tous les créatifs qui ont tant de talent et que l’on a jamais aidés. Ils auront leur Cité, une structure cogérées où ils pourront installer leur atelier, répéter, créer des spectacles, des expositions, des concerts.

Nous serons la ville artistique de tous les projets. Nous aurons, sur tout notre territoire tous les outils nécessaire, à commencer par le haut débit partout !

Je travaillerai, et ferai travailler bien sûr, toutes les associations. Nous refleurirons cette ville avec nos passionnés. Notre objectif et notre premier mot d’ordre, c’est ZERO DECHETS. Les rives d’Aude, les friches, la route de Narbonne, nos ZAC, toutes nos crasses honteuses seront transformées. Nous copierons sans honte toutes les initiatives qui ont réussi ailleurs de « voisins vigilants » aux  « Jardins de Poche » installés par des habitants à la place des friches. Nous négocierons avec les entreprises spécialisées des vélib, des autolibs, nous investirons le peu d’argent de la ville dans des navettes électriques qui relierons nos hameaux et pour les cyclistes, mes amis,  Nous créerons des voies vertes, des pistes cyclables sécurisées, des parkings à vélos.
Les stationnements des boulevards, 2 premières gratuites pour tous. Pour les résidents, commerçants et employés, une zone de parking gratuit sera ouverte, à la Bastide comme à la Cité.  Pour les livraisons, je pense à une zone de délestage avec navette de camionnettes peu encombrantes et peu polluantes aux portes de la ville.
Les artisans, plombiers, peintres, livreurs, réparateurs auront la possibilité de stationner au plus près du lieu de leur intervention, sur des places de parking existantes qui leur seront réservées la journée.

Tous ces projets crèent de l’emploi. Nos richesses sont immenses et inexploitées. La Cité brille seule, mais n’apporte rien aux habitants. Nous sommes arrivés au maximum de ce que nous pouvons supporter et le fier peuple de Carcassonne a peur de ne plus pouvoir, la tête haute, donner à manger à ses enfants !

Du travail pour TOUS !
Il en faudra, des travailleurs pour créer le Puy du Fou Carcassonnais, pour faire les travaux que je veux faire au bénéfice des associations, des sportifs, des personnes âgées, de la jeunesse, pour rendre des services aux entreprises, il va s’en créer des auto entreprises, des coopératives, des sociétés d’économie mixte, les futures entreprises, attirées par le faible coût de l’habitat. Ils devront recruter des cadres oet de la main d’œuvre !
Ces entreprises payent des impôts locaux, et même si nous leur proposerons des allègements les deux premières années, elles enrichiront la ville et nous permettront alors de baisser nos impôts.

L’image de la Cité, appréciée du monde entier permettra aux chefs d’entreprises qui s’installeront d’être estampillées de son logo. ILS VIENDRONT. Ils viendront parce que TOUT VA CHANGER. Comme à Montpellier, à Valencienne, à Bordeaux, à Lille, à Lyon, à Nice, ce sont des maires qui ont réussi. Un maire c’est important ! et ce n’a jamais été une histoire d’étiquette politique. C’est une histoire d’osmose entre une ville, un maire et ses habitants qui marchent TOUS ENSEMBLE.





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire