vendredi 21 mars 2014

Un moment de détente et d'humour dans la campagne

LETTRE OUVERTE A JEAN-CLAUDE PEREZ


Monsieur le Maire,
Cher Jean-Claude,

Je sais que la mairie est pauvre, qu’elle est ruinée par tous ces immenses projets qui ont été mis en œuvre, piscine, stade, pistes cyclables, application du PLU (ah non, c’est vrai nous n’avons pas de PLU), palais des congrès, médiathèque, etc… Enfin tout ce que tu as pu faire en investissements pour dépasser Narbonne,  ce qui est normal puisque tu es à la tête d’une Préfecture, d’une métropole d’affaires au commerce florissant.
Mais, Jean-Claude, tu  aurais dû m’en parler.
Tu aurais dû  me dire que tu ne pouvais pas nourrir tes ouailles, ces braves petits socialistes qui vont bien gentiment et en rang serré se rendre à ton meeting.
Je te les aurais donnés, moi, mes gâteaux, cacahuètes, bouteilles de vin, d’eau, de jus de fruits, mes assiettes et mes verres. Tu aurais dû me les demander. Tu sais bien, il ne faut pas prendre dans les poches des Carcassonnais, qui sont déjà au-dessous du seuil de pauvreté, même si c’est pour redistribuer aux gentils socialistes. Ca ne se fait pas !
De plus, ce n’était pas très malin, tu étais sûr de te faire prendre la main dans le sac !
Quand, après mon meeting, aux Halles Prosper Montagné, nous avons rangé, puis fermé à clé les halles en laissant toutes nos victuailles et installation de buffet pour venir les chercher le lendemain. Mais tout avait alors disparu.
Le personnel de la mairie nous a dit que ce devait être la femme de ménage.
J’ai donc appris à cette occasion que la femme de ménage habitait à 30 kms de là.
Ne me dis pas, mon ami Jean-Claude, qu’en plus, tu embauche ailleurs qu’à Carcassonne !
C’est ton état d’esprit qui ne va pas, l’ami. Ces choses-là ne se font pas ! Moi, à ta place, je ne l’aurais pas fait. Enfin, chacun son mode de vie et ses convictions. Nous n’avons pas les mêmes.
Bien cordialement.


                                                                                                                        Jean-François DARAUD




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